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la nostalgie

La nostalgie, »ce mal du pays » ou de la belle époque, nourrit « le regret de cette période merveilleuse ».La nostalgie, ce retour dans le temps nous replonge dans les images du passé, dans les énergies du passé dans ce qu »elles ont eu d’agréables et positives; que ce soit il y a quelques heures ou plusieurs années.

ainsi projetés dans les images du souvenir par le mental, nous nous reconnectons aux situations passées qui deviennent une réalité parallèle le temps de quelques pensées, et qui en font à nouveau notre présent par le processus de projection dans ce passé, l’espace de quelques instants. Une particularité  de cette projection est qu’elle nous coupe de notre réalité objective et présente de la vie actuelle de notre environnement par l’entremise de notre mental. Elle constitue un des inconvénients de la nostalgie. Les difficultés que nous rencontrons dans la vie présente n’en n’ont pas disparu pour autan!

Un autre inconvénient de la nostalgie est le regret de ne pouvoir vivre à nouveaux les gloires de cette belle époque qui fut jadis le temps du bonheur!

Le regret nourrit des réactions émotionnelles qu’il est possible de qualifier de négatives, et  qui vont à l’encontre de notre bien-être et de notre bienveillance.Parmi ces réactions émotionnelles,nous trouvons et nous pouvons nous relier (malgré nous), nous connecter avec le chagrin, la honte,ou encore la culpabilité par exemples. Ces réactions émotionnelles constituent et interviennent dans la réaction en chaîne d’une spirale involutive nourrie par la nostalgie!

A l’étage inférieur de cette spirale involutive des réactions émotionnelles,il y a la comparaison. La con-par-raison nous oriente vers une image de conformité subjective de ce que devrait être notre réalité.Elle nous focalise sur le décalage existant entre notre réalité et ce qu’elle devrait être.

Encore plus bas dans cette spirale involutive, nous trouvons le jugement. Il n’existe pas de culpabilité sans jugement ( sans juge-ment!) Le jugement nous inféode à la toute puissance de la perfection, cette perfection que nous croyons pouvoir devenir un jour ; ou qu’autrui veut voire en nous! Seule une personne qui croit en son imperfection par en croisade pour sa perfection ou celle d’autrui. Ancrer la croyance que la perfection n’est pas l’état naturel de toute vie dans l’univers est de la manipulation et une torture de la psyché de l’individu.

A l’étage encore plus bas de cette spirale involutive,dont les effets se ressentent aux niveaux énergétiques, il y a donc la culpabilité qui nous ordonne de nous conformer à la norme subjective de ce que devrait être notre réalité! C’est la culpabilité qui nous pousse à abandonner notre expérience du moment présent pour répondre au canon de la perfection induite.Ainsi la personne entre dans le carcan de la soumission et de la valorisation.

A l’étage du dessous, prend place la perte de la confiance en soi, cette confiance qui  donne cette force, cette assurance pour avancer dans la vie. C’est elle qui nourrit notre capacité à résoudre les difficultés qui se présentent et se présenteront dans nos vies. La perte de la confiance en soi nous rend hésitant et nous poussent à devenir  une personne dépendante de l’opinion d’autrui dans tous les domaines de l’existence. Cette perte de confiance en soi   pousse cette personne à se replier sur elle-même jusqu’au point  de se paralyser et de se couper de la perception objective de sa réalité. Qu’est elle devenue? qui est elle devenue? Esclave ou mouton? A ce stade, comment cette personne peut mobiliser les ressources pour réagir malgré une qualité énergétique bien basse et un état de fatigue généralisé?

Encore plus bas sur cette spirale involutive, nous trouvons un danger de l’être qui est l’altération de l’image de soi.A ce stade, nous cultivons la croyance que nous ne sommes pas cette belle personne que nous sommes à chaque instants de note existence. C’est ici qu’apparaît la notion de mauvaise personne et tout le cortège d’images qui est véhiculée, pouvant nous amener à cultiver les pires croyances à notre égard! Nous nous trouvons ici dans l’univers de la dépression ou plus bas encore, « aux portes de l’enfer » en nourrissant cette image néfaste de soi par toute l’attention portée à cette image négative de soi!

dans notre réalité quotidienne, le fait d’approcher les portes de l’enfer, même une milliseconde, suscite beaucoup de peur, consciente ou inconscient. C’est cette même peur qui nous poussent à nous reconnecter  avec la réalité du moment présent; nous sommes à nouveau dans le ici et maintenant!

Auriez pu penser que la nostalgie ouvre « les portes de l’enfer »!

Vivre dans la lumière de l’amour de soi , c’est vivre dans le présent. Ce présent , c’est cette perfection que nous projection dans notre monde extérieur , lui-même le reflet de la perfection de notre monde intérieur.

Nous sommes la perfection incarnée, nous sommes amour et lumière.

S’immerger dans la nostalgie  plonge une personne dans sa spirale involutive et provoque au final plus d’inconvénients que de plaisir à vivre dans le passé!

alors que manque t’il dans la vie pour que la qualité tant appréciée jadis ou il y a quelque temps devienne la réalité de l’expérience présente? Comment retrouver la joie qui nous animait? que devons-nous abandonner pour nous reconnecter avec la perfection, notre état naturel?

comprenez-vous pourquoi il est dangereux de rentrer dans les états de la nostalgie?

salutations fraternelles.

philippe bouhelier